Histoire de La Mure

L’église Saint-Pierre-Julien Eymard

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Sur l’avenue Dr Tagnard :

D’origine médiévale (11ème siècle), le monument est rasé par les Protestants puis reconstruit à partir de 1606 jusqu’à la fin du 17ème siècle.

L’entrée monumentale – porte et colonnes à bossage – a été reculée en 1902 quand la nef fut raccourcie de moitié. C’est ici que le jeune Pierre-Julien Eymard – canonisé en 1962 – eut la révélation de la Foi. Le clocher a été restauré en 2009, l’intérieur en 2014.

Non loin, à l’entrée du cimetière, se trouve le tombeau – vide – du Saint.

Au 69, de la rue du Breuil, la maison natale du Père Eymard est transformée en musée.

Pour tous renseignements

Maison natale du Père Eymard

Visites le lundi matin ou sur rendez-vous
Tél : 04 76 81 16 06

L’église Notre-Dame de l’Assomption

notreDameC’est la plus grande église du sud Isère avec le sanctuaire de La Salette, deux œuvres d’Alfred Berruyer (architecte diocésain). L’église consacrée en 1901, après 14 ans de travaux, est repeinte en 2002 aux couleurs mariales : bleu et blanc ; l’intérieur conserve un mobilier de facture régionale (autels, vitraux).

La lampe de mineur à gauche du chœur abrite la flamme du Saint-Esprit. Saint Pierre-Julien Eymard – saint patron de la paroisse – est représenté sous forme de statue et de vitrail.

Le fragile clocher en ciment moulé, menaçant l’église et le quartier, a du être démonté en 2010 pour laisser la place à une installation provisoire, le temps de parachever les études de stabilité du monument.

Le temple

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Construit en 1931, ce temple atteste la permanence de l’Eglise réformée en Matheysine. Le premier temple construit en 1565 dans la rue éponyme a disparu. Les guerres de Religion à partir de 1562, transforment la région en un bastion avancé des Huguenots sous l’action de François de Bonne, Duc de Lesdiguières. Ce Gouverneur du Dauphiné, futur connétable de France, fortifie La Mure contre les assauts catholiques. Hélas, la ville est défaite en 1580. L’Edit de Nantes (1598-1685) instaure une paix relative en Dauphiné, en particulier en Matheysine. Après la révocation de l’édit, les Protestants sont persécutés jusqu’à la Révolution. Voir l’histoire du Siège de La Mure au Musée matheysin.

Pour entretenir ce souvenir, un sentier de 1 200 km part du Poët-Laval dans la Drôme pour atteindre Genève puis Francfort-sur-le-Main et se termine à Bad Karlshafen au nord de la Hesse en Allemagne, en passant par La Mure.

Le jardin de ville

coupDeGrisouLa sculpture « Coup de grisou » rend hommage aux victimes des mines (le Grisou – méthane – est absent des galeries matheysines). Son artiste, le murois Abel Chrétien, ancien mineur (1919-1972) a eu une brève carrière artistique mais ses œuvres ont été remarquées aux Etats-Unis et sur la Côte d’Azur, où il a vécu.
Voir aussi ses œuvres dans la mairie et au Musée matheysin.

Installé devant l’actuel Lycée (1888), ce parc dispose d’un kiosque à musique datant de 1928. L’Harmonie muroise, la plus ancienne association locale, s’y produit plusieurs fois par an. Comme les villes minières du Nord, la pratique de la musique demeure très populaire en Matheysine.