Histoire de La Mure

Le Théâtre

cinemaTheatre_miniInauguré en 1933, ce théâtre classique « à l’Italienne » peut recevoir plus de 300 spectateurs. Son rez-de-chaussée a accueilli bals et foires jusqu’en 1960. Sa tour d’observation ponctue le paysage urbain.

Dans l’histoire des mines, le théâtre marquait le départ ou l’arrivée des manifestations.

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Face au théâtre, sur le rond-point depuis 2004, trône une sculpture intitulée « l’Union » (1991). Le sculpteur suisse André Bücher (1924-2009) a traduit un symbole de la fraternité européenne.

Le Château de Beaumont

chateau-beaumontEdifié dans la deuxième moitié du 15ème siècle par Humbert de Comboursier, châtelain royal de La Mure. Seule la tour Sud-Est subsiste de cette époque. Au 19ème siècle, les Sœurs de la Nativité reconstruisent les lieux (chapelle, seconde tour…) pour l’éducation des jeunes filles. Propriété de la ville depuis l’expulsion des religieuses en 1905, le château poursuit sa vocation scolaire devenant annexe du lycée voisin jusqu’en 1988. Il abrite aujourd’hui des logements sociaux.

Son porche a été restauré en 2022-2023. La chapelle est en attente de réaffectation.

Ce château est le dernier des trois qui figurent sur le blason de La Mure.

La Maison Caral (le Musée matheysin)

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Remontant au 12ème siècle, ce monument serait le plus ancien de La Mure, voire l’ultime vestige du château du Dauphin attesté dans ce quartier. L’ensemble se compose d’une tour médiévale prolongée au 17ème siècle par un hôtel particulier.
Le logis s’ouvre sur une cour fermée par un porche surmonté d’une galerie.

Devenu propriété municipale en 1976, il abrite depuis 1994 le Musée Matheysin.

La Grande-Rue

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Grande par son âge, un peu moins pour ses dimensions, elle a été parcourue par Louis XIII et Richelieu en 1629 et par un pape, Pie VI, en 1799 comme le signalent des plaques. L’artère principale de « La Mure médiévale » s’achève par un marché couvert, exigence du Dauphin rédigée dans une charte en 1309 (archives municipales).

Ici les maisons comptent parmi les plus anciennes (aux environs du 15ème siècle), et les lourdes portes cachent d’imposants escaliers de pierre. Reconstruite à maintes reprises, la halle actuelle avec ses 30 colonnes en pierre de Laffrey date de 1843. La vie du quartier était rythmée par la cloche du beffroi élevé en 1720. Au pied, la fontaine (1778) procure une eau fraîche et potable.

Ici-et-là, des coulinières séparent les maisons. Ces espaces, « anti-incendies », ont fait office de caniveaux et d’égouts avant leur percement vers 1900.

Les nombreuses devantures attestent la tradition commerciale et artisanale longtemps concentrée dans cette rue. Les boutiques se sont aujourd’hui déplacées de part et d’autre de la route Napoléon, axe principal de la ville.