Histoire de La Mure

De l’étymologie…

« La Mure » : les dernières études montrent que l’étymologie de « Mure » viendrait de la racine pré-celtique « Mor, Mur » signifiant « morceau de pierre » ou « butte rocheuse ». C’est aussi le nom de la colline rocheuse sur laquelle était bâti le premier château delphinal. Il est dit en effet dans l’Inventaire des Biens du Dauphin (1339) que le château était construit « sur la colline qui a donné son nom à la ville ». L’explication du nom de notre ville est donc très ancienne et n’a rien à voir avec une quelconque maturité !… Ni avec le délicieux fruit des bois !

D’après le livre « Où habitons-nous. Petite Histoire du nom des rues ».

« Matheysine » : ce mot est issu de la lente déformation du terme «Matacena», composé de la racine latine « Matta/Mata » qui signifie « humide » et pré-latine « Cena », signifiant le « haut plateau ». Ce terme désigne donc un plateau élevé, riche en eau… correspondant bien à la réalité que nous connaissons encore aujourd’hui.

D’après le livre « Où habitons-nous. Petite Histoire du nom des rues ».

Couverture livre

Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868)

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Né et mort à La Mure, prêtre fondateur de la congrégation des religieux du Saint-Sacrement. Canonisé en 1962, fêté le 2 août. Saint patron de la paroisse, l’ancienne église de La Mure porte son nom.

(voir son musée, 69 rue du Breuil, tél : 04 76 81 16 06)

Victor Miard (1895-1971)

Professeur de dessin, historien de la Matheysine et artiste : sculpteur, peintre, affichiste, illustrateur, érinophile toujours très réputé auprès des collectionneurs de timbres.

Pierre Pelloux (1903-1975)

portrait_pellouxArtiste peintre et professeur à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Ses tableaux (portraits, paysages, natures mortes) sont emprunt d’une paisible délicatesse. Une plaque orne sa maison natale, avenue Chion-Ducollet. Le musée conserve un tableau.