Plan de La Mure

Avenue du Dr TagnardLa rénovation de l’avenue Dr Tagnard, qui correspond à l’entrée Est de la ville, voie d’accès menant aux vallées du Valbonnais et à la station de l’Alpe du Grand Serre, a été réalisée en 2010.

La Municipalité s’est en effet engagée à rénover les entrées de ville une à une, suivant ainsi sa volonté d’embellissement général de la commune. Les travaux d’aménagement ont été réalisés entre le carrefour menant à Nantes-en-Rattier jusqu’au Super U : la bande de roulement a été refaite, des aménagements paysagers ont été réalisés…

C.C.A.S.Anciens bains publics municipaux (1911), ce bâtiment fraichement repeint abrite le Centre communal d’action sociale (C.C.A.S.) au rez-de-chaussée et les locaux de l’association C.A.F.E.S.
(Convivialité Accueil Formation Expression Solidarité) à l’étage (accès : porte de droite).

Le ravalement et les travaux d’entretien de sa façade ont préfiguré les efforts entrepris par la commune depuis 2010 pour embellir la ville, notamment dans le cadre d’un plan façade visant à inciter les propriétaires à refaire leur façade.

Eglise St Pierre Julien EymardD’origine médiévale (11ème siècle) le monument est rasé par les Protestants puis reconstruit à partir de 1606 jusqu’à la fin du 17ème siècle.
L’entrée monumentale – porte et colonnes à bossage – a été reculée en 1902 quand la nef fut raccourcie de moitié.

C’est ici que le jeune Pierre-Julien Eymard – canonisé en 1962 – eut la révélation de la Foi. Le clocher a été restauré en 2009.
Non loin, à l’entrée du cimetière, se trouve le tombeau – vide – du Saint.
Le 69, rue du Breuil, la maison natale du Père Eymard, transformée en musée.

L’hôpitalLe bâtiment principal de l’Hôpital (1907-1912) est signé par le Murois Jules Besson. Comme pour la mairie qu’il dessine, l’architecte y déploie son goût pour le classicisme (symétrie stricte, hautes toitures, pavillons d’angles, avant-corps central…).
Le plan en U d’origine n’est plus perceptible depuis les extensions des années 1980. Le fronton sculpté par Auguste Davin présente la Maladie et la Vieillesse. Il est surmonté du blason de la ville lui-même coiffé d’un élégant campanile (sans cloche).

L’ensemble est flanqué d’une aile en 1929 pour aménager une maternité (fermée en 1995).

Eglise Notre Dame de l’Assomption 

C’est la plus grande église du sud Isère avec le sanctuaire de La Salette, deux œuvres d’Alfred Berruyer. L’église consacrée en 1901, après 14 ans de travaux, est repeinte en 2002 aux couleurs mariales : bleu et blanc ; l’intérieur conserve un mobilier de facture régionale (autels, vitraux).

La lampe de mineur à gauche du chœur abrite la flamme du Saint-Esprit. Saint Pierre-Julien Eymard – saint patron de la paroisse – est représenté sous forme de statue et de vitrail.
Le fragile clocher en ciment moulé, menaçant l’église et le quartier, a du être démonté en 2010 pour laisser la place à une installation provisoire.

L’école Pérouzat

La première pierre de l’école Perouzat a été posée le 24 juillet 1888 par Mr Deluns-Montaud, Ministre des travaux publics en présence du préfet, du recteur, des sénateurs et députés de l’Isère et d’autres notabilités.

Construite dans le respect de la tradition muroise de la fin du 19ème siècle (usage notamment du calcaire banc de Laffrey comme pour la halle et l’Hôtel de Ville), l’école révèle de belles arcades et des colonnes élégantes à l’arrière et en façade, de beaux encadrements notamment sur le fronton ainsi que des encadrements de fenêtre très sobres avec des pierres d’angle taillées et ciselées. Il s’agit toujours aujourd’hui d’une école maternelle, bien visible depuis la nouvelle Place de Marktredwitz, rue de Breuil.

Place Marktredwitz

La nouvelle entrée Nord

Après la rénovation de l’avenue Dr Tagnard en 2010 (entrée Est), la Municipalité s’était engagée à poursuivre sa politique d’aménagement et d’embellissement des entrées de ville. Axe routier stratégique, permettant d’avoir un premier regard sur la ville, l’avenue du 22 août 1944 avait besoin d’être rénovée pour moderniser toute l’entrée Nord de la commune, en l’embellissant et en la rendant plus accueillante.

C’est chose faite depuis la fin de l’année 2013.
Réduction de la bande de roulement pour limiter “le noir”, démolition des pare-neiges en béton pour redécouvrir le paysage et la vue sur “le Paradis”, création d’un paysage urbain moderne avec des matériaux colorés (enrobé rouge, béton désactivé jaune, sable stabilisé ocre…) et des banquettes végétales fleuries, création d’espaces réservés aux déplacements doux (piétons, cycles)…tous les engagements pris avec les riverains ont été respectés !

Les bords de Jonche

« La Promenade des Bords de Jonche », c’est la création en 2012 d’une promenade nature agrémentée d’un théâtre de verdure, d’aires de pique-nique, de jeux pour enfants, de terrains de boules, de WC publics, sur fond d’essences locales et de prairies fleuries.

Alors que la ville de La Mure s’est construite au fil du temps en tournant le dos à la Jonche, cette rivière torrentielle polluée par l’exploitation de la mine d’anthracite et par les abattoirs installés sur ses berges, cet aménagement paysager, inauguré en mars 2012 par M. Philippe RICHZERT, alors ministre des Collectivités territoriales, permet aujourd’hui de mettre en valeur ce cours d’eau et d’offrir un accès au centre-ville et à ses commerces par le bas de la commune.

Médiathèque « La Matacéna »

Ouverte le 2 octobre 2010, la médiathèque La Matacena est un équipement moderne et écologique (normes HQE, Wifi…) qui enrichit désormais l’offre culturelle sur le plateau Matheysin.

D’une surface de 600 m2 répartis sur deux niveaux, la médiathèque propose un large panel de choix en livres, CD et DVD.

La Mairie

La IIIème République est « l’âge d’or » de La Mure. Cette prospérité est due au charisme du maire d’alors, Alfred Chion-Ducollet.

Nous devons à ses mandats : l’école Perouzat, le collège (lycée actuel), la gare, l’hôpital, les lavoirs, les bains publics, l’eau courante, les égouts, l’électricité…

De style néo-renaissance, la monumentalité de l’Hôtel de ville (1891-1892) rivalise avec celle de l’église Notre-Dame, consacrée en 1901. Ces deux monuments évoquent aussi des luttes anticléricales très vives à La Mure.

Le Beffroi

Ce bâtiment, dont le type est assez répandu dans le Nord de la France, l’est beaucoup moins dans le Dauphiné.
Erigé en 1720, ce beffroi autrement appelé Tour de l’Horloge ne servit jamais de poste de guet dont on imagine la fonction a départ. Sa toiture aux formes courbes est surmontée d’un élégant clocheton.
Les chainages d’angle et l’encadrement d’ouverture utilisent le calcaire de Laffrey, qui une fois poli offre un aspect proche du marbre.

Une petite fontaine placée à la base de la tour en 1778, témoigne encore de son utilité sociale. Situé dans la Grande rue, ce beffroi marque symboliquement le centre ancien du bourg.

La Halle

L’ancienne halle, construite pour la première fois en 1309 fut détruite à de nombreuses reprises en raison des incendies et des guerres de religion.

La halle actuelle, située au bout de la Grande Rue date de 1843-1844.
Elle comporte 30 colonnes avec base et chapiteaux d’ordre toscan, d’une hauteur de 3,1 m chacune.
La charpente et le toit, en pente raide en raison de la neige parfois abondante l’hiver dans la région, sont l’œuvre d’un entrepreneur de Vizille.

Le Musée Matheysin

Au cœur de la vieille ville, se niche la Maison Caral qui abrite le Musée matheysin depuis 1994.
Le musée de La Mure abrite des collections relatives à la Matheysine, au Beaumont et au Valbonnais.L’archéologie (préhistoire, époques gallo-romaine et médiévale) et les guerres de Religion (Siège de La Mure en 1580) précèdent les salles des mineurs, paysans, gantiers et colporteurs.

Ces activités ont fait la renommée de ce pays de moyennes montagnes entre Grenoble et Gap. Les derniers espaces abordent les sculpteurs et peintres régionaux des 19ème et 20ème siècles.

Avenue Chion Ducollet

Tant pour l’embellissement de la ville que pour la sécurité des usagers, l’avenue Chion-Ducollet a vu en 2011 l’achèvement de son complet lifting.

Avec une largeur de chaussée réduite, la création d’une « zone 30 » et des plateaux traversant, la transformation de l’escalier des Capucins, l’implantation du tri sélectif, l’aménagement des nouvelles terrasses commerçantes, la pose de banquettes de granit, d’espaces verts, de réverbères à Leds…
le pari est une réussite, l’aspect général de l’avenue a complètement changé et le résultat obtenu a « redonné vie » au quartier !

L’école des Capucins

La partie gauche de l’école date de la magistrature d’Alfred Chion-Ducollet, maire de La Mure à la fin du 19ème siècle et au début du suivant.La partie droite (le préau et au-dessus) date des années 1950, sur les restes de l’ancien Monastère des capucins, durnat la période d’aménagement de la Place des Capucins.L’école tire son nom de l’ancien couvent.

Cette école, construite dans les matériaux classiques de l’architecture muroise de l’époque (calcaire de Laffrey notamment), date de 1889.C’est aujourd’hui une école primaire.

Le Château de Beaumont

Humbert de Comboursier, Châtelain royal de La Mure le construit après 1450. Des 4 tours à créneaux et mâchicoulis, seule la tour sud-est date de cette époque..
Sa chapelle, en cours de restauration, fut construite en 1845 quand les Soeurs de la Nativité convertissent le château en école de jeunes filles.

Ce château est le dernier des trois figurés sur le blason de la ville : avec le château delphinal voisin et le château des Combursier (école des Capucins) ont disparu. Propriété municipale depuis 1906, le château de Beaumont abrite aujourd’hui 35 logements.

Le lycée

Ce bâtiment, aussi élégant qu’imposant, est l’œuvre de l’architecte murois, Séraphin Bianchi. Alors qu’on fête l’inauguration de la ligne de chemin de fer par, le collège de l’époque est (pas totalement terminé), est inauguré le 24 juillet 1888 par le ministre des travaux publics, M. Deluns-Montaud (qui pose également la première pierre de l’école Pérouzat).

Construit comme les autres bâtiments de l’époque avec du calcaire de Laffrey, quoique moins visible, le bâtiment aujourd’hui lycée polyvalent de la Matheysine, offre quelques belles caractéristiques architecturales : un fronton encadré de deux pots à feux avec les lettres RF (République française) enrelief et le blason de La Mure, une belle grille en fer forgé comprenant notamment le « M » de La Mure dans ses cercles.

Le kiosque

Installé devant l’actuel Lycée (1888), le jardin de ville dispose d’un kiosque à musique datant de 1927.

L’Harmonie muroise, la plus ancienne association locale, s’y produit plusieurs fois par an. Comme les villes minières du Nord, la pratique de la musique demeure très populaire en Matheysine.

Le Cinéma-Théâtre

Inauguré en 1933, ce théâtre classique « à l’Italienne » peut recevoir 400 spectateurs.
Son rez-de-chaussée a accueilli bals et foires jusqu’en 1960. Sa tour d’observation ponctue le paysage urbain. Dans l’histoire des mines, le théâtre marquait le départ ou l’arrivée des manifestations.

Face au théâtre, sur le rond-point depuis 2004, trône une sculpture intitulée « l’Union » (1991).Le sculpteur suisse André Bücher (1924-2009) a traduit un symbole de la fraternité européenne.

Stade Maurice Lira

Le stade Maurice Lira (anciennement stade des Priolets, du nom de la Cité minière au milieu de laquelle il est situé), tire son du nom d’un ancien international de rugby, formé à La Mure.

L’achèvement complet des travaux de rénovation du stade entamés en 2010 avec l’inauguration de ses nouveaux vestiaires par Marc Lièvremont, alors sélectionneur du XV de France, s’est fait en 2013, par l’inauguration d’un piste d’athlétisme en tartan, de nouvelles aires de lancers et de saut…et d’un nouvel éclairage en cours d’homologation.

Halte Garderie « Des Roses et des Choux »

La halte-garderie multi accueil « Des Roses et des Choux » est un service public géré par la Mairie de La Mure.
Elle a pour mission d’accueillir pendant la journée, pour une période limitée et de façon occasionnelle, les enfants âgés de 3 mois à 6 ans révolus ainsi que les enfants de 3 mois à 3 ans en accueil régulier, 5 jours par semaine maximum ou 4 jours minimum.

20 places d’accueil sont à la disposition des familles. La C.A.F. de Grenoble est partenaire et co-financeur du fonctionnement de ce lieu d’accueil.

City Park

Discutée avec les adolescents réunis dans le cadre du club Ados en décembre 2012, puis validée lors du vote du budget 2013 au printemps 2013, une aire de jeux pour les adolescents en plein cœur des Cités minières rénovées est sortie de terre.

Située à l’angle du boulevard Docteur Ricard et de la rue du Pré Lambert, cette structure métallique multisports de 26 mètres sur 14 offre désormais aux jeunes murois la possibilité de pratiquer du football, handball, basket-ball…

Maison des associations et du bénévolat

La Maison des Associations et du Bénévolat (M.A.B.) existe depuis 2009 en lieu et place de l’ancienne Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC).

Située à l’angle de l’avenue des Plantations et du boulevard Dr Ricard, et logée dans l’ancienne Maison Franitch qui hébergeait à l’époque de l’activité minière les mineurs célibataires, la M.A.B. a subi un lifting bienvenu au cours de l’année 2013 pour revêtir des couleurs chatoyantes et modernes, au cœur d’un quartier transformé : les Cités minières !
Dès les premiers mètres, il est d’ailleurs impossible de louper la « Tête de mineur », sculpture fameuse de l’artiste Matheysin Abel Chrétien, dont l’œuvre est fixée au mur de l’entresol.

Gendarmerie

Stade Zewulko

L’ancien stade des Sagnettes est devenu en 2004 le stade Michel Zewulko, du nom d’un célèbre gardien de but de l’Olympique lyonnais, natif de La Mure, et international espoirs durant les années 1960.

Ce changement de nom est intervenu à l’occasion de l’inauguration des nouveaux vestiaires du stade, par Aimé Jacquet, ancien sélectionneur victorieux de l’Equipe de France de football.

Piscine Aqua Mira

Halle des Sports F. Marchiol

Maison des Solidarités