Monuments et patrimoine

La Mure jouit d’un formidable patrimoine largement hérité de la fin du XIXème siècle. Un plan interactif situé en page d’accueil du site vous permettra de connaître et de repérer l’emplacement exact de chaque monument.

L’Hôtel de Ville

mairie02

La IIIème République est « l’âge d’or » de La Mure. Cette prospérité est due au charisme du maire d’alors, Alfred Chion-Ducollet. Nous devons à ses mandats : l’école Perouzat, le collège (lycée actuel), la gare, l’hôpital, les lavoirs, les bains publics, l’eau courante, les égouts, l’électricité…

De style néo-renaissance, la monumentalité de l’Hôtel de ville (1891-1892) rivalise avec celle de l’église Notre-Dame, consacrée en 1901. Ces deux monuments évoquent aussi des luttes anticléricales très vives à La Mure.

La rue du Breuil, un axe de vie

placeMarktredwitz_miniLa rue du Breuil est l’artère majeure de la ville. Elle est tracée sur les fossés des remparts comblés vers 1620. Portion de l’actuelle RN 85, « le Breuil » est le théâtre des grandes heures de La Mure :

  • 1811 : naissance de Saint Pierre-Julien Eymard, fondateur de la congrégation des Religieux du Saint-Sacrement. Il y meurt en 1869 (actuel n°69 de la rue). Voir l’exposition à l’intérieur.
  • 1815 : Napoléon, fuyant l’Ile d’Elbe avec ses hommes, fait étape au sommet de cette rue le 7 mars, accueilli triomphalement par les édiles locaux et la population en liesse.
  • 1932 : le chemin de fer entre au cœur de La Mure et file vers Valbonnais et Corps.
  • 22 août 1944 : les Américains remontent le Breuil lors de la Libération de La Mure avant de délivrer Grenoble.
  • Le Tour de France a descendu ou remonté cette rue près de 30 fois !!

A droite, la place de Marktredwitz témoigne les échanges scolaires entre La Mure et cette ville allemande depuis 1961. (Jumelage des deux villes en 1983).

L’église Saint-Pierre-Julien Eymard

eglise_eymard

Sur l’avenue Dr Tagnard :

D’origine médiévale (11ème siècle), le monument est rasé par les Protestants puis reconstruit à partir de 1606 jusqu’à la fin du 17ème siècle.

L’entrée monumentale – porte et colonnes à bossage – a été reculée en 1902 quand la nef fut raccourcie de moitié. C’est ici que le jeune Pierre-Julien Eymard – canonisé en 1962 – eut la révélation de la Foi. Le clocher a été restauré en 2009, l’intérieur en 2014.

Non loin, à l’entrée du cimetière, se trouve le tombeau – vide – du Saint.

Au 69, de la rue du Breuil, la maison natale du Père Eymard est transformée en musée.

Pour tous renseignements

Maison natale du Père Eymard

Visites le lundi matin ou sur rendez-vous
Tél : 04 76 81 16 06

L’église Notre-Dame de l’Assomption

notreDameC’est la plus grande église du sud Isère avec le sanctuaire de La Salette, deux œuvres d’Alfred Berruyer (architecte diocésain). L’église consacrée en 1901, après 14 ans de travaux, est repeinte en 2002 aux couleurs mariales : bleu et blanc ; l’intérieur conserve un mobilier de facture régionale (autels, vitraux).

La lampe de mineur à gauche du chœur abrite la flamme du Saint-Esprit. Saint Pierre-Julien Eymard – saint patron de la paroisse – est représenté sous forme de statue et de vitrail.

Le fragile clocher en ciment moulé, menaçant l’église et le quartier, a du être démonté en 2010 pour laisser la place à une installation provisoire, le temps de parachever les études de stabilité du monument.